» Que cesse l’occupation » No. 945

Mar 22, 2019 | Notre bulletin

Que cesse l’occupation:
Faire de la place pour critiquer les progrès

Faire de la place pour critiquer les progrès

Le sommet annuel sur le progrès de l'Institut Broadbent a évité la critique du génocide en cours en Palestine en faveur de platitudes sur la paix, la bonne gouvernance et l'innocence des colons Par Shama Rangwala Traduit de l'anglais par PAJU. * Phrases mises en gras...

L’histoire retiendra qu’Israël a commis un holocaust

L’histoire retiendra qu’Israël a commis un holocaust

SUSAN ABULHAWA traduit de l'anglais par PAJU IL EST 20H00 à Gaza, en Palestine en ce moment, la fin de mon quatrième jour à Rafah et le premier moment où j'ai dû m'asseoir dans un endroit calme pour réfléchir. J'ai essayé de prendre des notes, des photos, des images...

L’histoire de la Palestine représentée en tapisserie

Des centaines de personnes étaient réunies pour assister au lancement à Londres du projet qui célèbre l’histoire de la Palestine.  36 palestiniennes vivant au Moyen-Orient ont composé la tapisserie faite de 80 tableaux représentant chacun une différente période de l’histoire de la Palestine.

Depuis les murs de Jericho qui serait la première ville entourée de murs jusqu’à la fondation de BDS (Boycot, désengagement, sanctions) à la guerre de 2014 à Gaza.

Une tapisserie offre aux regards des points, des lignes et des signes aux couleurs vibrantes. Mme Shelagh Weir, autrefois curateur du Moyen Orient du British Museum, qui faisait le lancement de l’exposition a inscrit la broderie palestinienne comme faisait partie de leur culture depuis des siècles.

Avant la Nakba de 1948, la Palestine comptait des milliers de villages. Chacun d’entre eux avait son propre style de broderie qui le distinguait des autres. Tout a changé en 1948 quand 750 000 palestiniens ont été déplacés par des milices juives. Alors qu’elles ne pouvaient plus importer de la soie syrienne et des taffetas qui étaient trop coûteux pour des déplacés dans des camps de réfugiés, les brodeuses ont commandé des fils de coton mercerisé DMS qu’elles pouvaient s’offrir. Le coton DMC se présentait sous différentes couleurs repérées par une étiquette qui devenait alors la référence du village.

Abbu Suleiman Taima utilise une palette de fils de couleur pour composer, comme sa mère le lui a appris, des images qui abritent l’héritage palestinien. Ce jeune homme de 22 ans dit que sa fascination pour les couleurs et son amour pour le travail de sa mère l’ont incité à bien regarder comment elle les exécutait. Il est devenu lui-même un artiste dans l’art de la broderie. Il est fier de ses œuvres que ce soit la robe palestinienne traditionnelle, les châles, les tapis avec lesquels les palestiniens décorent leurs maisons. Suleiman vend ses œuvres dans les marchés et arrive à survivre durant le siège cruel de la bande de Gaza 284

Adapté de https://www.middleeastmonitor.com/20181211-london-launch-celebrates-history-of-palestinian-embroidery/

 Distribué par PAJU (Palestiniens et juifs unis)              

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