« Que cesse l’occupation » no. 1077

Oct 1, 2021 | Notre bulletin

Que cesse l’occupation:
L’histoire retiendra qu’Israël a commis un holocaust

L’histoire retiendra qu’Israël a commis un holocaust

SUSAN ABULHAWA traduit de l'anglais par PAJU IL EST 20H00 à Gaza, en Palestine en ce moment, la fin de mon quatrième jour à Rafah et le premier moment où j'ai dû m'asseoir dans un endroit calme pour réfléchir. J'ai essayé de prendre des notes, des photos, des images...

Des officiers palestiniens jugés pour la mort du critique d’Abbas

Par Ali Sawafta and Zainah El-haroun

RAMALLAH, Cisjordanie, 27 septembre (Reuters) – Un tribunal militaire palestinien a ouvert lundi le procès de 14 agents de sécurité accusés d’avoir battu à mort un éminent critique du président Mahmoud Abbas, dans une affaire qui a suscité de nombreuses protestations et appelé à sa démission.

La mort de Nizar Banat à la suite de son arrestation le 24 juin a intensifié les critiques à l’encontre de l’Autorité palestinienne d’Abbas et de ses forces de sécurité, qui, selon des groupes de défense des droits de la personne, arrêtent régulièrement les personnes critiques en Cisjordanie occupée. Abbas nie ces accusations.

Une autopsie réalisée le jour de la mort de Banat a montré qu’il avait été frappé à la tête et sur le corps avec des tiges de métal, entraînant sa mort. L’Autorité palestinienne, qui dispose d’une autonomie limitée en Cisjordanie, s’est engagée à demander des comptes aux responsables.

Apparaissant lors de l’audience de lundi à Ramallah, en Cisjordanie, les officiers inculpés ont plaidé non coupable alors que les procureurs lisaient à haute voix un acte d’accusation comprenant des coups et blessures, un abus de pouvoir et une violation des instructions militaires.

Mais la famille de Banat a exigé que les hauts responsables palestiniens soient tenus responsables de sa mort, accusant Abbas et son premier ministre, Mohammad Shtayyeh, de détourner le blâme.

« Il s’agit d’une affaire judiciaire incomplète et partielle, et tout le monde y est un bouc émissaire, jusqu’à ce que le ministre de l’Intérieur, le chef des services de sécurité préventive et son adjoint soient derrière les barreaux, » a déclaré le frère de Banat, Ghassan, devant le palais de justice.

Le porte-parole des services de sécurité, Talal Dweikat, a déclaré le 5 septembre qu’une enquête interne avait révélé que son directeur adjoint pour la ville d’Hébron, où Banat avait été arrêté, n’était pas impliqué dans sa mort. L’avocat des policiers inculpés n’a fait aucun commentaire.

Avec plus de 100 000 abonnés sur Facebook, Banat a souvent accusé l’Autorité palestinienne de corruption et critiqué le report par Abbas d’une élection longtemps retardée en mai. Banat s’était inscrit comme candidat parlementaire à l’élection.

La pression est montée sur Abbas, 85 ans, depuis la mort de Banat, et sa cote d’approbation a encore chutée.

Quelque 78% veulent qu’Abbas démissionne, selon un sondage de septembre du Palestinian Center for Policy and Survey Research (Centre palestinien de recherche sur les politiques et les enquêtes), une augmentation de 10% par rapport à un sondage publié par le groupe trois mois plus tôt, avant la mort de Banat.

La prochaine audience des 14 officiers devrait avoir lieu le 4 octobre.

Rédaction par Rami Ayyub et William Maclean

Adapté de : https://www.reuters.com/world/middle-east/palestinian-officers-go-trial-over-death-abbas-critic-2021-09-27/

Voir aussi : https://apnews.com/article/middle-east-jerusalem-israel-mahmoud-abbas-hamas-5a716da863a603ab5f117548ea85379d

DISTRIBUÉ PAR PAJU (PALESTINIENS ET JUIFS UNIS)

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