1 Juil, 2024

Arrestation abusive du porte-parole du Campement populaire Al Soumoud

CDPQ encampment for Palestine
PAJU

Palestiniens et juifs unis (PAJU) dénonce le profilage politique du SPVM et s’inquiète de l’intimidation et de l’escalade des forces policières contre le droit de manifester.

Dans la matinée du 1er juillet, Benoit Allard, le porte-parole du Campement populaire Al Soumoud, a été arrêté et détenu par les agents du SPVM sans explications et sans accusations. À date, aucun motif n’a été avancé sur les raisons de son arrestation.

« Voilà un exemple qui ressemble fort à du profilage politique. Sinon, pourquoi avoir visé ce militant et porte-parole en particulier ? Ce n’est pas la première fois que le SPVM se fait prendre à ce type de profilage et ils continuent d’agir en toute impunité, »

Sabine Friesinger, porte-parole de Palestiniens et juifs unis

« Voilà un exemple qui ressemble fort à du profilage politique. Sinon, pourquoi avoir visé ce militant et porte-parole en particulier ? Ce n’est pas la première fois que le SPVM se fait prendre à ce type de profilage et ils continuent d’agir en toute impunité, » déclare Sabine Friesinger, porte-parole de Palestiniens et juifs unis.

Le Campement populaire a été érigé le 22 juin 2024 pour exiger que la CDPQ se départe immédiatement de ses 14,2 milliards de dollars d’investissements dans les 87 entreprises identifiées comme complices du génocide israélien contre le peuple palestinien. Le campement demande également la fermeture du bureau du Québec à Tel-Aviv.

« Le problème c’est que quand les policiers agissent ainsi, ils briment non seulement les droits des personnes à manifester mais également les droits des citoyens et citoyennes car ce sont eux qui payent au final quand la police se fait réprimander et forcer à payer des compensations pour dommage moraux et punitifs, »

« Ce n’est pas l’argent qui vient des poches des policiers mais l’argent des contribuables qui est utilisé pour payer les compensations. »

Sabine Friesinger, porte-parole de Palestiniens et juifs unis

« Le problème c’est que quand les policiers agissent ainsi, ils briment non seulement les droits des personnes à manifester mais également les droits des citoyens et citoyennes car ce sont eux qui payent au final quand la police se fait réprimander et forcer à payer des compensations pour dommage moraux et punitifs, » ajoute Friesinger. « Ce n’est pas l’argent qui vient des poches des policiers mais l’argent des contribuables qui est utilisé pour payer les compensations. »

À titre d’exemple, un juge de la Cour supérieure a approuvé en février 2023 une entente selon laquelle la Ville de Montréal verserait 6 millions de dollars à des centaines de manifestant.e.s arrêté.e.s par la police lors de manifestations du printemps érable de 2012.

« La police doit cesser de faire le travail du régime génocidaire d’Israël en intimidant et en profilant ceux et celles qui défendent les droits humains et dénoncent la complicité des institutions publiques avec le génocide en cours,» avance Friesinger.

Au nom de la liberté d’expression et du droit de manifester, les arrestations abusives et le profilage politique n’ont pas lieu d’être au Québec qui demeure un État de droit et non pas un régime autoritaire policier.

Le Camp demande simplement aux institutions publiques financées par l’argent public de cesser de soutenir et d’investir dans des régimes génocidaires comme Israël. « Il n’y a aucune excuse pour que la police de Montréal fasse le sale boulot d’Israël en réprimant la dissidence et permettant des meurtres arbitraires de civils », conclut Friesinger.

Palestiniens et Juifs Unis exigent la libération immédiate et inconditionnelle de Benoit Allard ainsi que des excuses publiques et l’engagement du SPVM à ne plus jamais commettre ce genre d’arrestation arbitraire. Le PAJU exige également que les agents responsables de ce gâchis soient tenus responsables.

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