The Cradle News Desk
De telles tactiques de guérilla sont une stratégie courante utilisée par le Lions Den contre les forces israéliennes en Cisjordanie occupée
Le groupe de résistance palestinien Lions’ Den a attaqué un poste de contrôle militaire israélien à Naplouse le 1er février, alors que le ministre israélien de la Sécurité nationale, Ben Gvir, annonçait de nouvelles mesures contre les prisonniers palestiniens.
Le Lions’ Den a annoncé l’attaque sur son groupe officiel Telegram, affirmant qu’ils «lâchaient des volées de balles sur le poste de contrôle de Sirra à l’ouest de Naplouse» et qu’ils ont pu «se retirer en toute sécurité» sans perdre d’hommes.
De telles tactiques s’avèrent une stratégie courante utilisée par le Lions Den contre les forces israéliennes pour briser leur emprise sur une zone assiégée en Cisjordanie occupée.
L’attaque s’est produite alors que le ministre israélien de la Sécurité nationale annonçait la fermeture des boulangeries des prisonniers dans les prisons de Ramon et Ketziot, une décision considérée comme une punition collective contre les prisonniers palestiniens.
Le bureau de Ben Gvir a publié une déclaration, disant : « La politique du ministre est de refuser les avantages et les indulgences aux terroristes emprisonnés en Israël, de leur refuser les avantages qui peuvent être refusés par la loi et certainement de leur refuser les droits qui, pour une raison quelconque, ne concernent que les terroristes et non ce que les criminels ont. »
Les prisons pour Palestiniens en Israël ont été le théâtre de protestations et d’actes de résistance ces derniers mois, avec des grèves de la faim récurrentes violemment réprimées en raison de la peur du public d’une nouvelle Intifada.
Les prisons pour Palestiniens en Israël ont été le théâtre de protestations et d’actes de résistance ces derniers mois, avec des grèves de la faim récurrentes violemment réprimées en raison de la peur du public d’une nouvelle Intifada.
La Société des prisonniers palestiniens (SPP) a publié un rapport le 31 janvier détaillant les développements survenus dans les prisons israéliennes à la suite du massacre israélien à Jénine et des représailles palestiniennes qui ont suivi à Jérusalem.
Selon le SPP, les autorités de la prison israélienne de Damon ont mené une « répression massive » contre les détenues, entraînant des agressions physiques à leur encontre et la confiscation injustifiée de leurs biens.
Dans un enregistrement vocal de la prison de Damon qui aurait fait l’objet d’une fuite, une prisonnière palestinienne non identifiée a diffusé un message audio disant : « Peuple libre de Palestine, héros de notre résistance. De la prison de Damon, où vos mères et vos sœurs sont retenues en otage, où vos filles sont maltraitées, nous élevons nos voix face à tous ceux qui craignent votre libération. »
Ces derniers jours ont vu une escalade dangereuse et sans précédent des tensions, et la résistance palestinienne a annoncé qu’elle était prête à déclencher une guerre totale.
Source : Lions’ Den strikes Israeli checkpoint in besieged Nablus (thecradle.co)
NOTE DE PAJU:
La résolution 37_43 de l’ONU adoptée le 3 décembre 1983, «réaffirme la légitimité de la lutte des peuples pour l’indépendance, l’intégrité territoriale, l’unité nationale et la libération de la domination coloniale et étrangère et de l’occupation étrangère par tous les moyens disponibles, y compris la lutte armée».
De plus, le préambule de la résolution fait directement référence à la question des droits des Palestiniens : « 3. réaffirme le droit inaliénable du peuple namibien, du peuple palestinien et de tous les peuples sous domination étrangère et coloniale à l’autodétermination, à l’unité nationale et à la souveraineté sans ingérence extérieure ; »
En bref, les Palestiniens ont le droit de se défendre par la force des armes contre une occupation militaire hostile, comme le reconnaît le droit international.