Un vieux diplomate affirmait dans ma jeunesse, Israël a apporté le racisme au Moyen-Orient. Incrédule, je ne pouvais me résoudre à une telle assertion. J’avais passé des mois dans un Kibboutz et appris l’hébreu.
Contre ma véhémence, l’assertion s’est vérifiée, le racisme qui m’avait déjà peiné lors de mon séjour en Israël, s’est transformé en une condescendance misanthrope farouche vis-à-vis de ce qui n’est pas sioniste. Spéculative, cette condescendance s’est révélée meurtrière, voire, fascisante au cours des années. Ce qui s’est toujours présenté comme de la légitime défense cachait mal l’agressivité coloniale. Agressivité qui allait devenir maladive et s’inscrire dans l’ADN pathologique de l’entité sioniste.
Israël devenait une société pathogène, préférant inlassablement la confrontation au compromis, la guerre à la paix. En un mot : C’est vous ou moi. Tous les coups deviennent permis. Dans cette société anxiogène, chacun pour soi. Mieux, le grand plaisir est d’arnaquer son voisin. C’est bien la preuve que je suis le plus malin et le plus puissant. On ne perd pas sa place. On est même en demeure de l’agrandir. La règle est de pousser du coude. À la guerre comme à la guerre. Les petits et les faibles ne sont pas dignes d’estime.
À l’échelle du pays à l’ADN maladif signifie, par nature, obligatoirement, chercher l’expansion, détruire son voisin. Tout cela procèdent d’une logique organique qui cherche son intelligence dans la nature même de l’idée d’élite, ce qu’exprime bien l’invention fantasmatique de « Peuple Élu ».
C’est pourquoi les sionistes, se présenter comme l’innocence incarnée, tout se justifie par la légitime défense, l’agression de leur grandeur, qui se veut naturelle, doit être comprise. Inversement, l’ignorer est une preuve de bêtise. L’élite devrait être reconnue comme tel. Une sioniste affirmait : « tant que les arabes ne reconnaitrons pas que nous sommes le peuple élu, on aura des problèmes avec eux ». Peuple d’élites dominateur, le sionisme ne s’encombre pas de nuance. Assurés d’être l’élite du monde, les sionistes, prétendument juifs, méprisent tout ce qui bouge. Tout leur est dû. Puisque qu’absolue, tout est derechef en dessous. Parce qu’en dessous, le sioniste impose la croyance en son état. Par nature, le sioniste devient raciste, pas seulement à l’égard de tous, mais aussi à l’égard d’autres juifs comme les séfarades. Chacun, d’emblée, lui fait de l’ombre, en particulier les arabes, qui ont l’outrecuidance de se révolter devant la spoliation, pourtant bien légitime puisque l’élite a tous les droits.
L’ADN du tueur sioniste s’est toujours présenté par ses axiomes : victime, défense, antisémitisme. Tour de force, l’antisémitisme est maintenant assimilé à l’antisionisme. La monstrueuse inquisition décelant partout de l’antisémitisme dévore chacun, comme naguère les procès en sorcellerie
L’anathème de sioniste est prononcé à toutes les sauces, incriminent les plus orthodoxes et les moins susceptibles de l’être, comme les généraux israéliens critiques, même mon chien est antisémite. Le procès en sorcellerie conditionne l’innocence du criminel aux yeux du monde. Légitime défense encore, comme le diable se défend du bon dieu.
La guerre des Six-Jours fut présentée, comme une protection d’Israël contre les pays arabes, supposément hostiles par nature. Toutefois, contrairement à la croyance admise, l’invasion sioniste était préparée de longue date, depuis ses officines guerrières secrètes. L’extraordinaire capacité de la propagande israélienne à faire croire le contraire. On a fini par estimer normal et légitime que le bon dieu se défende contre le diable, alors que c’était manifestement l’inverse.
Profitable, l’invasion israélienne greffait pour longtemps, jusqu’à aujourd’hui, de vastes territoires volés aux arabes. L’innocence d’Israël faisait preuve de vérité toujours et partout. Cependant, le pays prétendument juifs, tandis qu’il n’était que sioniste, avait, lui, attaqué ses voisins par surprise, en se présentant comme victime et en légitime défense. On justifiait cette agressivité par une prétendue : « attaque préventive », comme si le droit international pouvait admettre un tel argument et que ses mêmes lois n’étaient pas bafouées. L’attaque « préventive » est une attaque tout court, qu’on tente d’excuser, sinon on s’en prendrait à tous ses voisins.
La prétendue hostilité arabe était préfabriquée, elle n’avait qu’un but, préparer l’opinion à l’attaque, présentée comme légitime défense. Au contraire, les arabes, dans leur tradition d’accueil et de respect, voyaient les juifs comme de précieux stimulateurs économiques.
L’hostilité arabe ne provenait pas de la religion, ni même de différence culturelles réprouvées, mais de la nouvelle spoliation du territoire. On mettait en place des colonies de remplacement, l’éradication s’affirmait. Des organisations paramilitaires juives, ultranationalistes expulsent et bannissent les palestiniens de leur propre terre, village, maison, vergers, troupeaux, et transforment les palestiniens en réfugiés captifs de camps de concentrations ou d’émigrés forcés. Cela uniquement par le seul droit du plus fort. On a nommé cette criminelle expulsion : la Nakba, la Catastrophe. La milice, assurément « terroriste », s’il en est, se nomme Haganah, Irgoun, Gang Stern (devenu le LEHI), Cette même milice terroriste, impunément responsable de tant de mort innocent, est abondamment vantée par Israël et promus en héros fondateur de la nation.
Les palestiniens qui résistent sont cruellement massacrés, femmes, enfants compris, comme dans le village de Balad El-Sheiken en juin 1939. On dénombre 254 victimes civiles, hommes, femmes et enfants, abattus à la mitraillette et à l’arme blanche. Ce massacre horrifia les juifs Albert Einstein et Hanna Arendt en leur temps. Ces célébrités l’ont férocement condamné dans une lettre adressée au président. Exemple parmi d’autres, en juillet 1938, des véhicules piégés explosent au marché d’Haïfa, tuant 21 personnes.
L’explosion terroriste du King David à Jérusalem en 1946, dirigé par Menahem Begin, tuera 28 Britanniques, 17 Juifs, 41 Palestiniens et 5 autres personnes, pour un total de 91 victimes. Les terroristes sionistes ne s’empêchent jamais de tuer les siens « pour la cause » . Dans cette attaque, il s’agissait surtout de détruire des documents prouvant les campagnes terroristes de groupes sionistes. En mars 1947 à Jérusalem, au British Officers’ Club House, le terrorisme sioniste tua 17 militaires britanniques. On peut aussi mentionner le bombardement de civiles en octobre 1947 à la Gare de Jérusalem, en plus de l’attaque à la mine des routes et des véhicules de l’armée. Depuis son origine, le sionisme est né dans le terrorisme barbare, ignorant toute humanité vis-à-vis des femmes et des enfants.. Comment s’en étonner, c’était son ADN originel. Sur des décennies, le sionisme est le champion mondial toutes catégories des exécutions extraterritoriales et judiciaires. Terrorisme qui vise en particulier les négociateurs. Depuis l’assassinat, au Caire en novembre 1944, du négociateur britannique, porteur de compromis, Lord Moyne, de nombreuses décennies de meurtres de négociateurs suivent jusqu’à aujourd’hui, comme en Iran et au Qatar. Les négociateurs rencontrent directement la mire du tireur et dans laquelle succombent d’innocentes victimes collatérales familiales (femmes et enfants).
Les sionistes tendent des pièges aux ambassadeurs conciliants. On les convoque, on feint la sincérité, la confiance, ce qui permet de les assassiner sans craindre le soupçon. On les exterminera en temps voulu au sein du pays hôte, où les ambassadeurs se croient en sécurité.
Le sioniste déteste les négociateurs, ils sont porteurs de paix, de compromis, Israël ne veut pas en entendre parler. Il veut délibérément une guerre sans fin. C’est son ADN. Il ne saurait vivre sans tuer. C’est son mode de cohésion social, la chasse à l’ennemie renforce l’unité du pays. C’est la panacée du triomphe héroïque des succès criminels vengeurs.
Israël abat surtout, ou tente de le faire, les dirigeants les plus éminents, ce qui est, rappelons-le, contraire au droit international, puisque ces hommes politiques sont à l’étranger et jouissent de l’immunité dans le pays d’accueil. Le tableau de chasse est fourni et impressionnant : Marwan Issa, Khaled Mechaal, Mahmoud al-Zahar, Yahya Sinwar, Ismail Haniyeh, Mohammed al-Deif, Saleh Al-Arouri, etc. Tous de valeureux et éminents chefs, combattants le sionisme.
Ajoutons, la mort récente d’Ibrahim Aqil, chef de la force Radwan, unité d’élite du Hezbollah. Dans le même esprit d’assassinats extraterritoriaux : le meurtre du commandants, Ahmed Mahmoud Wehbe, dans un immeuble de Beyrouth, lors d’une frappe qui a fait au moins 31 morts et 68 blessés. Ajoutons le meurtre du chef charismatique du mouvement Hezbolá, Abbas Moussaoui, tué en 1992, par une frappe de missile menée depuis un hélicoptère israélien.
Tout cela, sans aucune incrimination internationale puisque ces chefs sont considérés comme des criminels notoires, en somme des « terroristes » et non pas des combattants au sein des mouvements de libération national. Comble de l’invraisemblable pour les réels terroristes sionistes, praticiens forcenés de l’assassinat. Les sionistes défendent leur pays, les palestiniens, non, ce sont des « terroristes ». Soutenue par l’Occident, cette maladie du tueur est éternelle et inhérente. Elle ne guérira jamais, elle va croissante depuis le meurtre des Palestiniens assassiné en prison, jusqu’au bombardement de tous ces voisins, proches ou éloignés : Liban, Syrie, Irak, Cisjordanie, Yémen, Iran, Qatar, etc.
En son temps, le mouvement sioniste ultranationaliste de droite Lehi était reconnu pour utiliser l’assassinat comme instrument de terreur, appliquant même cette méthode contre les Juifs accusés de trahison. Le Lehi a commis 42 assassinats, plus de deux fois le total de l’Irgun et de la Haganah combinés. Le Lehi avait proposé de s’allier à Hitler en 1941.
Déjà la droite ultranationalisme flirtait, dès l’avant-guerre avec le nazisme et le fascisme incarné par ses épigones (Vladimir Jabotinsky, Bension Netanyahou, etc.). Financée et stimulée par nul autre que Mussolini, ses idéologies fascistes, haineuses, menaient une œuvre culturelle, xénophobe et chauvine, comme tout nationalisme ordinaire. Conséquence, le discours produit « son » arabe.
Aujourd’hui, la droite israélienne revendique ouvertement le nazisme des doctrinaires ancestraux. Enchainement, les Palestiniens transformés en arriérés n’auraient pas le noble degré de civilisation avancée des occidentaux. Régressés au rang de brutaux animaux, les Arabes sont rétrogradés en sous-hommes. Finalement, ils ne méritent pas de considération et peuvent être exterminés. « Ils n’y a pas d’innocents » affirment les sionistes. Paradoxe, la même morale furieuse aura châtié les juifs eux-mêmes.
Le terrorisme aura vraiment terrorisé les Palestiniens. Pour exemple, la bombe placée dans le marché arabe d’Haïfa le 25 juillet 1938 fait 70 morts. Cette explosion est programmée pour pousser les Palestiniens à fuir massivement leurs villages et les abandonner aux colons juifs. La violence de l’Irgun, ne s’arrête pas là. L’opération « Répands ton pain » consistait à empoisonner les puits de villages palestiniens pour empêcher tout retour des malheureux après leur expulsion.
Crainte insoupçonnée d’une sauvagerie sans bornes, inaccoutumée à cette culture ombrageuse, radicalement éloignée de leur tradition paisible, les arabes se mirent à fuir. Fuite de masse qui tôt se transformât en panique incontrôlable. Le diable maléfique et sanguinaire sioniste enflammait leur terre. Le « Boucher de l’Irgun » s’impose, comme plus tard, se prescrivent les « bouchers de Gaza », question d’ADN. Ce n’est pas d’hier que le sionisme s’en prend à des civiles innocentes. Il le fait même sous faux drapeaux, comme à Bagdad, en Irak, où des juifs paisiblement attablés dans un café sont victimes d’attentats meurtriers. Peu savent comment les sionistes installaient des bombes dans des synagogues en Irak. Il s’agissait d’insécurisé les juifs locaux ancestraux par des attentats faussement attribués aux arabes. Ces juifs irakiens, qui vivaient en paix avec leurs voisins, finirent par déménager en Israël. L’ADN du tueur n’hésite pas à tuer les siens pour peupler son territoire.
Le cynisme crée l’horreur innommable. Des bipeurs explosifs piégés tuent ou blessent sans aucune discrimination la population libanaise, causant cécité permanente et blessures calamiteuses, quand ces engins perfides ne tuent pas aveuglément d’innocentes femmes et enfants de proximité.
Régulièrement piégés, encerclés par des murs rédhibitoires, les manifestants palestiniens pacifiques, désarmés, sont la cible de mitrailleurs ordinaires bien planqués, amusés de tirer dans le tas, s’égayant à estropier ou abattre des quilles pourtant vivantes. Souvent les pierres étaient la seule défense, devant des tanks et des tireurs d’élites insensibles, félicités par leurs chefs.
Cet ADN meurtrier pathologique se nourrit de lui-même, il s’engendre de ses succès assassins. Au lieu de s’en indigner, bien au contraire, on se félicite pour une telle ignominie victorieuse bien avant le 7 octobre. Date qui n’est pas une inauguration, mais bien la suite manifeste d’une insoumission, submergée par le mépris de la violence sioniste.
D’évidence, les arabes seront, dès l’origine, en légitime défense. Néanmoins, force de la propagande haletante, époumonée, parfaitement maitrisée et omniprésente, colportée par des médias complaisants et bien rémunérés, on finira par croire que la victime est le bourreau. L’islamophobie éhontée fera le reste.
Contrairement à la propagande acharnée du sionisme, L’État d’Israël n’est assurément pas né du judaïsme. Le sionisme provient paradoxalement de l’antisémitisme. L’Angleterre et les États-Unis, pays traditionnellement antisémites, xénophiles et ségrégationnistes, font la promotion d’Israël. Ces Anglo-Saxons sont obsédés par la volonté de se débarrasser des juifs, l’objectif : faire d’eux les fantassins de l’apocalypse en terre sainte, d’où émergera le Messie. Parmi ceux-là, le pasteur protestant sioniste évangéliste William Hechler et son acolyte portevoix juif, Théodore Herzl, devenu opportunément l’ultime prophète du sionisme. Un mont lui est dédié à Jérusalem. Succèdes, Lord Balfour, antisémite notoire, et les sionistes protestants qui formeront en Amérique la Bible Belt réformée. Acharnés sionistes, ses évangélistes voient en Israël la prophétie de la Fin du Monde. Chaque victoire « miraculeuse » d’Israël prouve l’avènement de l’apocalypse. Les juifs, peuple du livre, par le fer, sont chargés de cette mission divine. Plus les juifs massacrerons, plus ils seront encensés.
Pour donner corps à cette funeste mission, une armée de combattant est la bienvenue. Mission qui sous-tend un exode de masse des juifs vers Israël. Expulsion déguisée, cette déportation antisémite sera refusée par l’immense majorité des juifs dans le monde qui , bien intégrés, ne voient pas pourquoi, ils abandonneraient leurs biens.
Cependant, compte tenu de leur objectif et de leur être concordant, certains juifs sionistes ne pouvaient refuser une telle alliance. Le racisme se conjuguait au pluriel. Il combinait antisémitisme et islamophobie.
Cette longue habitude de racisme et de conquête coloniale, est autorisée par une conception idéologique de l’identité sioniste, qui se croit propriétaire de la Bible et son unique légataire. Alta mater, première des trois monothéistes, les sionistes puisant dans un judaïsme spécifique, belliqueux, s’enorgueillissent de cette primauté doctrinale sur tous les fronts, source de supériorité vaniteuse assise sur l’arnaque et la volonté de ruser.
En effet, sans ce texte sacré, coloré de toutes ses outrances, on ne peut expliquer l’invasion d’une terre, revendiquée de manière absurde, après un exil de deux mille ans. Comment une population venue de la lointaine Ukraine peut-elle prétendre que la terre sainte leur appartient ? Sinon que de psalmodier un discours corroborant. Plus ces palabres seront religieux, plus ils persuaderont. L’exégèse religieuse est le propre du discours hypnotique.
L’hypnose a pour seule vocation subjuguer, créer l’assujettissement. Il faut tromper, spolier, en toute bonne conscience. La meilleure arnaque est celle qui ne dit pas son nom, se dissimule et permet d’imposer un bon deal, dut-il écraser la victime. L’hypnose met en exergue les hargnes fondées sur la supériorité du nouveau juif sioniste. Rage, devenu vénérable, puisée, non pas dans le judaïsme profond, mais dans le bain idéologique gréco-romain viril de l’Occident. Virilité, dans lequel se mélange la nouvelle robustesse du judaïsme, « l’Homme Nouveau ». Virilité originelle hautaine, consciente de sa supériorité chauvine. Virilité, capable de violence coloniale à l’image de l’Occident impériale Chrétien.
En l’absence de ce discours, le roi est nu, les envahisseurs sionistes deviennent une horde de simples criminels impérialistes, cachant mal leur violence xénophobe spoliatrice. La violence de la spoliation engendre la réaction décolonisatrice, qui, escalade, engendre à son tour la répression de plus en plus violente, menant à terme logiquement au génocide. Spirale vicieuse, il en va ainsi de toutes les puissances coloniales forcées de réprimer et de devoir finalement se résigner. On la nomme : la puissance de la faiblesse.
Même, si chacun sait qu’Israël a perdu, le monde entier s’en écœure, la particularité du sioniste est de se battre jusqu’à l’apocalypse. Il entrainera tout le monde dans la mort.
Cet ADN, fourbe originel du sioniste, ne peut s’extraire, il est poussé sans cesse à la fuite en avant, jusqu’à élire son meilleur soutien maladif, le gouvernement le plus tortionnaire criminellement responsable. Cette administration scélérate se chargera de parfaire les souhaits de cette maladie perverse qu’est le mépris.
Cet ADN calculateur, malveillant et froid, se repend dans le fanatisme religieux, oublieux d’humanité, il s’accroche désespérément aux excès de son instinct. Le génocide n’est rien d’autre que la conséquence d’un esprit dérangé par la condescendance, la supériorité et la xénophobie, comme l’était « l’Homme Nouveau » du nazisme.
L’ADN d’un peuple dérangé, préfèrera toujours systématiquement la guerre et la provocation à la paix, le crime contre l’apaisement, le génocide contre le partage. Les sionistes assassins veulent tout, toujours partout. Pour le sionisme, le crime est payant et une marche naturelle pour l’expansion décrite comme autodéfense. Hitler ne parlait-il pas « d’espace vital » comme argument de la légitime défense.
Ainsi ne faut-il pas s’étonner que cet ADN social pathologique, défaillant, puisse produire l’horrible génocide qui se déroule à Gaza. Laissée à elle-même, sans aucun garde-fou, cette pathologie criminelle est capable des pires excès barbares. Atroce résultat de l’ADN du tueur. Selon l’ONU, près de 64 000 Palestiniens tués par l’armée israélienne dans la bande de Gaza, dont 46 % d’hommes, 16 % de femmes, 31 % d’enfants et 7 % de personnes âgées. Il s’agit, au moins, de 18 000 enfants et plus de 154 000 blessés, dont plus de 45 000 enfants. Soit, l’équivalent de trois bombes nucléaires lâchées sur ce minuscule territoire. S’y ajoutent 925 morts palestiniens, lors des incursions militaires israéliennes en Cisjordanie, et plus de 4 000 morts libanais, dans le conflit entre Israël et le Hezbollah. Majorant l’horreur contre toutes lois de l’humanité, l’épouvantable malheur utilise ouvertement la faim comme arme de guerre. L’ADN du tueur ne réprouve aucune arme, surtout que celle-ci est la moins dispendieuse.
Faut-il une rage absolue pour commettre un tel acte qui révulse la planète par l’ampleur des crimes commis sur les enfants. Faut-il que le criminel sioniste en puissance soit oublieux de son éthique. Comment peut-on commettre un tel acte, sans une histoire préalable macabre liée à la Genèse de cet État, fondé sur le terrorisme et les massacres. Rien n’est réalisable, sans une pathologie interpelant l’ADN social d’un peuple malade où chacun est l’ennemie de l’autre. Sans que cette barbarie ait été pensée dans l’être même de l’éthos israélien issu de son histoire égoïste. Sans que la conception élitaire du sioniste juif en débandade, décomplexée, s’autorise à écraser l’adversité dans l’absolu, à l’égale de l’Allemagne nazie inventant la « Solution Finale ». Extravagance absolue pour des supposés juifs.
Il ne s’agit nullement de faire du psychologisme, voire du biologisme. Il faut convenir que les réalités matérielles, économiques, en elles-mêmes, seuls, ne peuvent se suffirent. L’horreur de l’acquisition des biens mal acquis, de la domination et de l’oppression, passe préalablement par un schéma de pensée qui lui convient, qui autorisent l’exaction.
Il est donc vain, ou bien naïf, de croire que les sionistes cèderont quoi que ce soit, ceux qui se sont fiers à leur mensonge éhonté l’ont payé de la duperie. Le sionisme est incapable de se réformer, son histoire le prouve abondement. Il est naïf de croire en une solution pacifique. Cette idéologie court inévitablement à sa perte, comme, en d’autres temps, l’apartheid s’est éteint en Amérique ou en Afrique du Sud.
Cet ADN social affolé du sioniste tueur lui interdit de céder, il préfèrera le bain de sang,. Ce jusqu’au boutisme assurément l’emportera dans les poubelles de l’Histoire. Dans la fable, le scorpion tue le lion qui l’avait aidé à traverser la rivière. Le roi de la jungle lui demanda pourquoi ? « C’est mon instinct », lui répondit le scorpion.
Les opinions exprimées dans la thèse sont celles de l’auteur
JEAN ELLEZAM est Docteur en sociologie
Le dernier ouvrage paru de Jean Ellezam:
