L’ONU affirme que les assassinats d’Israël lors des manifestations à Gaza pourraient constituer des crimes de guerre
La commission d’enquête indépendante, mise en place l’année dernière par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, a déclaré que les forces israéliennes avaient tué 189 personnes et touché par des balles plus de 6 100 autres qui protestaient près de la barrière qui sépare les deux territoires.
Dans une déclaration, elle a déclaré avoir trouvé des motifs raisonnables de croire que des tireurs isolés israéliens tiraient sur des journalistes, des professionnels de la santé, des enfants et des personnes handicapées même s’ ils étaient clairement reconnaissables comme tels.
Le point de vue du Guardian sur les manifestations à Gaza : un nouveau défi pour le blocus israélien, Trente- cinq des personnes tuées étaient des enfants, les infirmiers et docteurs (3) et les journalistes (2) étaient bien identifiés. Israël n’a pas tenu compte du rapport qu’il a qualifié d’hostile et de mensonger.
La commission reconnait quelques actes violents de la part des manifestants qui ont lancé des pierres, des cocktails Molotov et, dans certains cas, des explosifs aux soldats israéliens tirant eux-mêmes derrière la barrière.
C’était clair cependant que ces actes ne relevaient pas d’une campagne militaire et n’étaient pas des activités terroristes de Palestiniens selon l’expression d’Israël. Les manifestations, tout à fait civiles, avaient une motivation politique. Des Palestiniens qui ne représentaient pas pourtant une menace furent tués ou blessés.
Nous appelons crimes de guerre et crimes contre l’humanité ces violations des droits humains et des lois humanitaires. Un rapport complet sera présenté au Conseil des Droits Humains à Genève le 18 mars 2019.
Adapté de https://www.theguardian.com/world/2019/feb/28/gaza-israel-un-inquiry-killings-protest-war-crimes-army
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